mardi 21 janvier 2020

Faire face à des crises complexes


Faire face à des crises complexes 

« Même avec la LPM (loi de programmation militaire) 2019-25, l’armée française « demeurera, en volume, une armée de gestion de crise, pas une armée de temps de guerre, non plus sans doute qu’une armée capable de faire face à ces crises complexes, simultanées, de types différents et qui se multiplient », a expliqué le général Lecointre, Chef d'Etat Major des Armées CEMA. Et la question de la « masse » et du « nombre » finira par se poser, a-t-il dit, en prenant l’exemple de la Marine nationale. » 
« Nous sommes déjà à la limite de nos capacités d’action maritime avec les frégates de premier rang. Je suis dans l’obligation d’en engager une en permanence dans le Golfe arabo-persique, une autre dans le canal de Syrie […], une autre pour […] la liberté de circulation dans les espaces maritimes […] en mer de Chine du Sud, une encore pour protéger nos sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de l’espionnage des Russes lorsqu’ils quittent Brest et enfin, j’ai besoin de frégates de premier rang pour surveiller le bastion russe et les mouvements des sous-marins qui partent de la presqu’île de Kola pour s’engager dans l’Atlantique Nord », a détaillé le CEMA.. 
Bref, a-t-il conclu, « je n’ai déjà pas assez de frégates de premier rang pour faire face à toutes ces sollicitations – et ce alors qu’aucun de vous ne considère que nous sommes en guerre »…(extrait du site OPEX360) 

Cette déclaration ne va-t-elle pas dans le sens de notre précédent billet? Même avec une LPM très généreuse, l’argent ne sera-t-il pas compté? Cela vaut pour la défense aérienne: Les Rafales peuvent-ils tout faire, et le "tout Rafale" permet-il de faire face au crises complexes et multiformes que nous connaissons ou qui s’annoncent? Ne faut-il pas d’urgence, adapter notre défense aérienne aux nouvelles techniques d’attaque, et au budget dont nous disposons?..

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