Cnews 23/03/2020 à 18:52
Le coronavirus entraîne certaines conséquences inattendues, bien éloignées de la lutte contre la maladie pour les habitants de région parisienne.
«La diminution du bruit est énorme», relève lundi 23 mars la présidente de Bruitparif, Fanny Mietlicky. Depuis le mardi 17 mars, date de mis en place du confinement, les émissions sonores chutent progressivement, en même temps que le trafic automobile se raréfie. Résultat: les appareils de mesure de Bruitparif enregistrent une baisse quotidienne moyenne entre 5 et 7 décibels. «En sachant qu'une baisse de 5 db représente environ une suppression de 66 % du bruit et 7 db de près de 80 %», explique la spécialiste.
Et ce constat est général, puisqu'il s'applique «pour les pics sonores produits par des deux-roues ou des sirènes de véhicules d’urgence, comme pour le bruit global de fond». Certains habitants de la capitale l'ont sans doute remarqué : «on retrouve des sonorités qu’on n’avait pas habitude d'entendre à Paris, comme des chants d’oiseaux», se réjouit Fanny Mietlicky.
En outre, les riverains des chantiers à l'arrêt, en particulier ceux du Grand Paris Express, peuvent profiter du silence, tandis que les personnes habitant près des aéroports ont davantage de calme en raison de la forte diminution des vols.
«La pollution de l’air, la pollution sonore et la pollution lumineuse sont des fléaux pour la santé des Parisiens ainsi que pour la biodiversité et la nature. On pourra s'interroger et tirer des enseignements pour la suite».
Une diminution de la pollution sonore, nous aussi dans le Nord Vaucluse, nous apprécions!
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